La Chrysler 300 SRT8 au garage

Publié le 29 janvier 2013 dans Mécanique par Guy Desjardins
La puissante Chrysler 300 SRT8 est sur le point de nous montrer ce qu'elle a dans le corps. Quelques éléments esthétiques extérieurs lui permettent de se démarquer de la 300 standard dont une suspension abaissée et des jantes de 20 pouces.

Les modèles SRT du constructeur américain Chrysler ne courent pas les rues. Avec des prix de vente frôlant les 50 000 $, de gourmandes motorisations 8 cylindres et des puissances se rapprochant des 500 chevaux, ces voitures ne conviennent pas à la plupart des acheteurs québécois qui recherchent avant tout des modèles économes en essence, peu dispendieux à l'achat et ayant un gabarit adéquat pour les virées citadines.

Toutefois, tous seront d'accord sur un point, il s'agit là de voitures d'exception, autant pour leur apparence que pour leur motorisation. Dans le cas de la Chrysler 300 SRT8, il ne fait aucun doute qu'elle offre à a fois un style d'enfer et une puissance démentielle. Elle possède des éléments mécaniques qui la rendent apte à s'aventurer sur une piste de course, mais reste sobre, confortable et économe lorsqu'on la conduit convenablement sur l'autoroute.

HEMI légendaire

Outre sa monstrueuse motorisation V8 de 6,4 litres, la fiche technique de la 300 SRT8 contient quelques éléments très intéressants. On note tout d'abord la présence de la technologie à cylindrée variable (MDS), qui permet de rouler en mode quatre cylindres et qui s'active sur une plage de régime tout de même assez étendue. Équipée de la sorte, la 300 SRT8 affiche une consommation de carburant allant jusqu'à 8,7 L/100 km sur la route, ce qui est assez exceptionnel pour un V8 de 470 chevaux.

Suspension efficace

Autre élément digne de mention et nouveau en 2013, une suspension à amortissement adaptatif rehaussée à trois modes et calibrée spécifiquement pour la version SRT8. L’ajustement se fait électroniquement au moyen d’un sélecteur disponible en tout temps. Sur les photos, on remarque les jambes de force jaunes sur lesquelles sont fixés des câbles servant aux influx électriques.

En mode automatique Auto, plusieurs facteurs et réactions du conducteur, comme la vitesse du véhicule, l'angle de braquage, la vitesse de braquage, le couple de freinage, la position du papillon et l’accélération longitudinale, latérale et verticale, règlent automatiquement la suspension pour des conditions spécifiques. En mode Sport, le taux de compression et de détente du système d’amortissement est verrouillé à un niveau plus élevé. En mode Piste, les taux d'amortissement plus élevés, un programme de changement de vitesse de performance et une caractéristique de retenue de vitesse permettent au conducteur de maitriser complètement les changements de vitesse à l’aide des palettes de changement de vitesse montées sur le volant ou du dispositif AutoStick.

Freinage et sonorité impressionnants

Pour ralentir cette fougue, les véhicules SRT sont reconnus pour leur grande force de freinage. La Chrysler 300 SRT8 est d’ailleurs munie de disques ventilés de 361 mm (14,2 po) à l’avant et de 351 mm (13,8 po) à l’arrière et dotés d’étriers Brembo à quatre pistons. Il faut également mentionner le système d'échappement actif qui permet aux silencieux directs, au centre et à l'arrière, de produire une sonorité gutturale sous la pression du moteur grâce à des valves situées sur chacune des deux tubulures.

Bref, avec autant de technologie et une motorisation légendaire, nous nous sommes donc rendus chez Nicolas Demers à Saint-Étienne-de-Lauzon afin de vérifier cette mécanique d'exception. Les quelques photos présentes dans la galerie sont accompagnées d'une vignette explicative.