Le Nissan Rogue 2014 livre ses secrets

Publié le 21 février 2014 dans Mécanique par Alain Morin
Le Nissan Rogue s'apprête à dévoiler ses secrets tout en prenant un bain de chaleur.

Le véhicule le plus populaire de Nissan au Canada, le Rogue, vient de faire peau neuve. Et cette peau, elle est franchement réussie. Mais que se cache-t-il en dessous? C’est ce que nous sommes allés constater au garage Roch Lavallée et Fils de Granby où nous avons été reçus par Mike et Jonathan, deux jeunes mécaniciens pleins d’avenir.

Tout d’abord, il est clair qu’on est en présence d’un VUS compact tout ce qu’il y a de plus conventionnel, autant au niveau du châssis que des différents éléments mécaniques. C’est peut-être ce qui explique une conduite plutôt ordinaire!

Sous le capot, on note que l’espace et la disposition des divers éléments faciliteront l’entretien… en général. Si l’alternateur, le filtre à l’huile et la batterie sont bien placés, le démarreur, les poulies et les phares sont peu accessibles.

Le seul moteur offert pour le Rogue est un quatre cylindres de 2,5 litres développant 170 chevaux et un couple de 175 livres-pied. C’est relativement peu pour un véhicule de près de 1 500 kilos. Ça peut expliquer aussi, en partie, la faible capacité de remorquage de 1 000 livres (454 kilos) alors que les concurrents tirent davantage. Les Ford Escape 2,5 litres, Honda CR-V 2,4 litres, Mitsubishi Outlander 2,4 litres peuvent tracter 1 500 livres. Le Kia Sportage 2,4 litres, de son côté remorque jusqu’à 2 000 livres. Il faut dire que la petitesse des freins du Rogue est partiellement responsable de cette faiblesse.

Durant notre semaine et demie d’essai, nous avons obtenu une moyenne de 10,2 l/100 km si l'on se fie à l’ordinateur de bord et 11,0 quand on calcule à la main (149,69 litres pour 1 362 km). 11 litres/100 km, c’est un peu trop. 10,2, c’est mieux, mais c’est loin des chiffres avancés par Nissan. À la décharge du Rogue, il faut dire que les températures ont été assez froides, souvent avoisinant -15 °C, et que les routes secondaires maintes fois empruntées n’étaient pas toujours bien dégagées. Et que le conducteur n’avait pas forcément la tête à l’économie d’essence… Pourtant, quand les accélérations sont accompagnées d’un niveau sonore aussi déplaisant, cela devrait être un incitatif à la délicatesse avec l’accélérateur... Ah, ces chères transmissions CVT! À noter qu’il n’y a pas de mode manuel. Il y a bien un bouton Sport au tableau de bord, mais son intervention n’apporte strictement rien au comportement du véhicule.

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