La conduite en hiver, selon Michelin : il faut déjà s’y remettre!

Publié le 13 novembre 2014 dans Événements spéciaux par Frédérick Boucher-Gaulin

À l’approche de l’hiver, la loi (et le gros bon sens) nous oblige à changer nos pneus quatre saisons pour des pneumatiques mieux adaptés à l’hiver. Ce n’est pas sorcier : dès le 15 décembre, les pneus d’hiver sont obligatoires. Point à la ligne.

Mais même si votre voiture est maintenant convenablement chaussée, il ne faut pas s’élancer sur les routes avec autant d’enthousiasme que lors des belles journées d’été. La conduite hivernale doit être abordée différemment, au risque de perdre le contrôle et de finir dans un banc de neige ou pire encore de faire connaissance avec le parechoc d’un autre automobiliste...

C’est dans cette optique que Michelin nous a récemment invités à un petit cours de rafraichissement de nos talents de conduite en situation d’adhérence réduite. Sous la supervision de Carl Nadeau (pilote chevronné, ancien collaborateur du Guide de l’auto et instructeur de conduite pour Michelin), nos capacités allaient être mises à rude épreuve : au menu, un test de freinage d’urgence, une simulation de freinage sur chaussée glacée, une manœuvre d’évitement-surprise et une boucle où l’instructeur mettrait notre contrôle de la voiture à l’épreuve.

Si les quelques exercices nous ont permis de voir que les conditions de la route avaient une grande influence sur les distances de freinage (un arrêt complet à partir de 70 km/h prend près du double de la distance versus un arrêt à partir de 50 km/h!) et qu’il est très facile de perdre le contrôle d’une voiture si l’arrière se dérobe soudainement (dans la réalité, ceci peut se produire quand la voiture roule sur une plaque de glace dans un virage. Pour les besoins de la cause, mon instructeur simulait un dérapage en serrant le frein à main au moment où je m’y attendais le moins!), ils nous ont aussi démontré que le pneu d’hiver X-ICE Xi3 que Michelin utilisait sur nos voitures d’essai était à la hauteur de la tâche. Un rapide tour de la boucle avec une bagnole similaire, mais équipée de pneumatiques concurrents a d’ailleurs failli se terminer de façon dramatique. Sans entrer dans les détails, disons que les préposés de piste ont vu le parechoc du véhicule de plus près que ce qu’ils estimaient sécuritaire… De plus, le pneu Michelin réduit les distances de freinage de près de 10 % par rapport a ses concurrents les plus proches, et il vient avec une garantie contre l’usure prématurée pour les 60 000 premiers kilomètres.

Une fois remis de mes émotions, j’ai eu droit à une petite formation sur le remplacement d’un pneu crevé, ainsi qu’à quelques informations théoriques sur les pneus d’hiver Michelin. Lors d’une crevaison, il faut se rappeler que la priorité est votre sécurité, par conséquent, si vous êtes victime d’un pneu crevé sur l’autoroute, il faut prendre la première bretelle de sortie disponible. Si c’est impossible, rangez-vous le plus loin possible sur le bas-côté et appelez des secours. Changer un pneu alors que la circulation roule à plus de 100 à l’heure à quelques centimètres de vous n’est pas du tout recommandé. Lors de l’inspection de votre véhicule (car oui, il faut inspecter sa voiture de façon périodique, été comme hiver!), portez une attention particulière à la pression des pneus : pas assez d’air peut provoquer un affaissement, compromettant la géométrie et donc la maniabilité de votre voiture.

Pour le reste, la conduite en hiver exige d’être plus attentif, de réduire notre vitesse en fonction des conditions et de la météo, et de penser que l’adhérence n’est pas optimale. À ce sujet, Michelin offre une myriade d’informations utiles sur son site web dédié à la conduite en hiver. Regroupant vidéos et textes, ces pages pourront vous apprendre plusieurs choses, quel que soit votre niveau d’aptitude.

Car peu importe la qualité et l’architecture de vos pneus, la première partie d’un véhicule pouvant prévenir les accidents, c’est le conducteur!