Les technologies dernière la voiture autonome

Publié le 4 avril 2016 dans Technologie par Frédérick Boucher-Gaulin

De nos jours, on entend de plus en plus parler de véhicules autonomes ou semi-autonomes. Mais quelles technologies sont nécessaires à ce type de voitures?

Plusieurs scientifiques du siècle dernier travaillant sur le sujet comparaient le véhicule autonome à un insecte, puisqu’il s’agit d’un organisme relativement simple. Ils ont des organes qui récoltent de l’information — comme des antennes ou des yeux —, un cerveau qui analyse les signaux envoyés et un système de moteurs pour faire bouger la petite créature.

Dans un véhicule, ce sont les capteurs et les caméras qui « voient » ce qui se passe tout autour. Si beaucoup de modèles ont aujourd’hui des capteurs de stationnement ou des systèmes de caméras périphériques, les quelques véhicules avec des capacités autonomes en ont beaucoup plus.

Viennent ensuite le « cerveau » de la voiture, les ordinateurs. On sait qu’il y a de plus en plus d’électronique dans les modèles neufs, mais les bagnoles autonomes en rajoutent une couche, nécessitant souvent deux ou trois modules supplémentaires. Il est intéressant de noter que ces composantes ont grandement profité de la miniaturisation; si les voitures-tests de Google embarquaient des modules de la taille d’un ordinateur de bureau en 2010, ces derniers ont diminué de moitié en seulement deux ans!

Finalement, il faut transférer les commandes de l’ordinateur en mouvements physiques : c’est le boulot des moteurs. Ceux-ci sont incorporés notamment dans la colonne de direction (plus spécifiquement sur les directions assistées électriquement, qui sont si populaires de nos jours) et dirigeront le véhicule. Pour ce qui est de l’accélérateur, pas besoin de le faire bouger : puisqu’il contrôle un ordinateur, il suffit d’entrer une commande pour que la voiture ralentisse ou accélère.