L’art de décapoter

Publié le 24 juin 2016 dans Blogue par Marc-André Gauthier

Rouler une voiture sans toit est un art. Pas un art nécessairement complexe, comme le serait le soufflage de verre, mais tout de même un art subtil qui nécessite une technique qui est tout en préparation.

Conduire une voiture qui n’a pas de toit a quelque chose de spécial. Parlez-en à quelqu’un de votre entourage qui a une décapotable, rarement on n’en revient.

Toutefois, la décapotable peut-elle se conduire à l’année au Québec? À -40 °C en hiver, non, ça serait du suicide, particulièrement sur l’autoroute! Le vent du nord ne ferait qu’une bouchée de vous.

Pourtant, vous pouvez utiliser votre décapotable plus de neuf mois par année!

Mais comment survivre au froid?

Habituellement, on voit les décapotables rouler en été, lorsqu’il fait chaud, ou quand le soleil brille de mille feux.

Or, sachez que décapoter lorsqu’il fait plus froid est assez agréable. Tout est dans la préparation, comme le camping d’hiver.

Pour survivre à la chose, il ne suffit que de s’habiller en conséquence. Il fait 8 °C dehors et vous comptez vous balader le toit baissé? Pas de problème! Assurez-vous d’apporter un bon manteau, une tuque, un foulard et des mitaines, et le tour est joué!

Ainsi protégé du froid, vous pourrez prolonger, et pas mal, la période d’utilisation de votre décapotable, si la loi demande aux gens d’avoir des pneus d’hiver, elle ne dit rien sur les décapotables.

Certes, nous ne vous recommandons pas de retirer votre toit en plein cœur de l’hiver, ou lorsqu’il pleut, mais plutôt d’essayer d’en profiter au maximum. Trop souvent, on prend notre voiture par obligation, et les décapotables nous rappellent la liberté et l’étourdissement de notre jeunesse.