Les maudits problèmes des systèmes multimédias

Publié le 26 août 2016 dans Blogue par Marc-André Gauthier

Depuis que les gros écrans se sont faufilés à l’intérieur de nos voitures, les manufacturiers font face à un nouveau défi. Si ces compagnies construisent des voitures depuis très longtemps, pour certaines, elles doivent maintenant dépasser leur créneau mécanique pour s’aventurer dans l’information.

C’est stupide, mais en remplaçant des boutons physiques par de gros écrans tactiles, les manufacturiers doivent désormais s’improviser en firmes informatiques, afin de développer le système d’exploitation qui, comme le nom l’indique, sera chargé d’exploiter les composantes de l’automobile.

Et j’ajouterais que ça paraît qu’ils ne sont pas leur champ d’expertise.

En informatique, si vous avez un PC, vous utilisez une version de Windows, et si vous avez un Mac, vous utilisez une version de OS X. Imaginez alors une vingtaine de types d’ordinateurs, chacun avec son propre logiciel de contrôle...

C’est le cas dans l’industrie automobile, où chaque constructeur s’essaie à concevoir un logiciel capable d’amener instinctivement le conducteur à contrôler la radio, la climatisation, les sièges chauffants, la navigation, etc. Malheureusement, il n’existe pas de système parfait. On est loin de la fluidité d’un iPhone ou de la polyvalence d’Android…

Apple et Google à la rescousse

Les géants des téléphones intelligents ont répondu à l’appel. De plus en plus de voitures offrent la possibilité de contrôler la plupart des paramètres énumérés précédemment à même votre téléphone, ou presque.

Le système Apple CarPlay métamorphose votre écran tactile en iPhone, tandis que le système Android Auto transforme votre automobile en application, littéralement.

Bien que nous n’en soyons qu’au début de ces technologies, c’est une bonne nouvelle de voir des experts s’occuper de systèmes qui nous sont de plus en plus importants. Les manufacturiers devraient faire comme ils le font concernant plusieurs composantes de leurs voitures, c’est-à-dire sous-traiter la production à des gens qui connaissent leur boulot.