Projet Corvette 68 : toutes les pièces se mettent en place

Publié le 13 octobre 2017 dans Voitures anciennes par Alain Morin

Depuis la reprise des cours au début du mois de septembre, le châssis a reçu des éléments de la suspension, le moteur, la boîte de vitesses et le différentiel.

Lorsque les professeurs et les étudiants de l’ÉMEMM (École des métiers en équipement motorisé de Montréal) sont partis pour les vacances d’été, la carrosserie de la Corvette avait été réparée et repeinte en rouge Rallye Red, une couleur offerte en 1968 et qui se rapproche drôlement du « rouge corporatif » de notre partenaire principal, Uni-Sélect. D’ailleurs, cette entreprise québécoise, implantée partout au Canada, fêtera ses 50 ans en 2018.

Plusieurs personnes ont pu voir cette carrosserie au courant de l’été, lors de différents rendez-vous : l’exposition des Voitures anciennes du Québec (VAQ) du Fort de Chambly, le Granby International, à l’Autorama tenu au stade olympique ainsi qu’au congrès annuel de l’ARPAC (Association des recycleurs de pièces d’autos et de camions du Québec) et à Drummondville lors de l’expovente d’Uni-Sélect.

Un châssis maintenant suspendu

De son côté, le châssis, après avoir été sablé au jet et repeint, a passé l’été dans un recoin sombre de l’école. Depuis la reprise des cours, il a reçu sa suspension (avant et arrière), ainsi que le moteur et la boîte de vitesses, les deux ayant été restaurés le printemps passé.

Au moment où ces lignes sont écrites, il reste une foule de détails à régler. Des détails comme installer la direction, les freins et leurs conduites, la conduite d’essence, le réservoir d’essence et la pompe à essence. Et ça, c’est juste le début… Une fois que tout ce qui peut être assemblé sans la carrosserie le sera (au rythme où ça va, ça ne sera pas très long), les étudiants la marieront au châssis.

Uni-Select aurait dû voir le jour en 1969…

Toute restauration comporte son lot de surprises et de frustrations. Celle de notre Corvette ne fait pas exception à la règle! Trouver des pièces de 1968 s’avère une entreprise qui engloutit beaucoup de temps, beaucoup de sous, ou souvent les deux. Il faut se rappeler que 1968 est la première année de la nouvelle génération de la Corvette C3 (1968 à 1982). Curieusement, plusieurs pièces de la carrosserie (feux de signalisation et supports surtout) ainsi que des pièces de l’habitacle — comme le module des jauges et le boîtier de la boîte de vitesses — n’ont été installées que cette année-là. En 1969, elles ont été modifiées et sont demeurées sans changement pratiquement tout au long de cette génération. Donc, trouver des pièces de 1968 est plus difficile. Mais pas impossible quand on a des contacts, ce qui ne manque pas à nos partenaires!

Malgré ces inévitables avatars, notre Corvette sera prête bien avant le Salon International de l’auto de Montréal, en janvier 2018. Voilà que les membres du comité du Projet Corvette 68 pensent déjà à faire quelques tours de roue avant l’événement annuel. Si la température le permet, évidemment. Et avant le 15 décembre puisque nous n’allons surtout pas faire installer des pneus d’hiver sous la voiture!

Et si cette Corvette vous appartenait?

Notre Corvette pourrait vous appartenir… Vous n’avez qu’à vous procurer un billet (ou des billets, ce serait encore mieux) au coût de 20 $ et ainsi vous donner une chance (ou des chances) de la gagner!

En effet, le 28 janvier 2018, dernière journée du Salon, nous pigerons parmi tous les billets vendus et l’heureuse personne dont le nom aura été tiré deviendra dès lors propriétaire de notre Corvette! Nous profiterons aussi de cette occasion pour dévoiler le montant qui sera versé à la fondation de la CCAM (Corporation des concessionnaires automobiles de Montréal) qui, elle, le distribuera à diverses fondations ayant à cœur le bien-être des enfants. Donc, en plus de courir la chance de gagner une Corvette 1968 en parfait état, vous participez à une très bonne cause.