Une voiture dépouillée dans la cour d’un commerçant de Québec

Publié le 4 août 2021 dans Actualité par Agence QMI

Par Jérémy Bernier

Les travailleurs d’un concessionnaire de Québec ont eu toute une surprise, lundi matin, quand ils ont réalisé qu’une de leurs voitures avait été « dépouillée d’une partie de sa carrosserie, puis abandonnée directement dans leur cour ». 

« J’ai 62 ans, ça fait des dizaines d’années que je travaille dans le domaine et je n’ai jamais vu ça ! », s’exclame Serge Marquis, le représentant aux ventes chez Auto Centre-Ville qui a fait la découverte.

Dans la nuit de dimanche à lundi, des voleurs ont démonté une Volvo S40 de l’année 2008 qui se trouvait dans le stationnement du concessionnaire de voitures usagées. Ils ont emporté le capot, les ailes avant, les rétroviseurs et la chaîne stéréo, avant d’abandonner la voiture à son sort. 

« Rendus là, ils auraient dû partir avec le char au complet ! On ne peut plus rien faire avec ça, ça coûterait plus cher de la réparer que de l’envoyer à la scrap », laisse tomber M. Marquis. 

Des pièces rares

Selon lui, le larcin aurait été commis par quelqu’un qui aurait eu besoin des pièces pour réparer sa propre voiture. 

Les pièces de ce type de voiture seraient plutôt rares et dispendieuses dans la région, explique-t-il. 

Le représentant aux ventes estime d’ailleurs la valeur totale du vol à environ 6000 $. 

« C’est un vol IKEA. C’est une voiture suédoise et ils l’ont démontée, pièce par pièce, pour la remonter ailleurs », lance M. Marquis, avec un petit rire jaune. 

« Des pros »

Le concessionnaire de voitures usagées Auto Centre-Ville a déjà été cambriolé par le passé. Des catalyseurs, un push bar de camionnette et même un Jeep Wrangler au complet ont disparu du jour au lendemain. 

Mais l’homme demeure surpris de l’ampleur de ce cambriolage, puisqu’il faut avoir les bons outils pour démonter ces pièces sans les briser. Et ça prend du temps.

« C’était des pros », soutient Serge Marquis, qui a du mal à s’expliquer comment les malfaiteurs ont eu le temps de démonter les pièces, alors qu’ils se trouvaient sous des lampadaires aux DEL, bien visibles. 

L’œil ouvert

Ayant peu d’espoir de revoir un jour les pièces subtilisées, le représentant aux ventes affirment que les employés garderont tout de même l’œil ouvert.

« Ce type de voiture, de cette année-là, ça ne court pas les rues dans la région. Si vous voyez un capot [noir] flambant neuf sur une Volvo S40 de 2008 à Québec, c’est probablement lui. »

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