Dodge Challenger d’occasion : quelle version choisir?

Publié le 2 juin 2022 dans Véhicules d'occasion par Le Guide de l'auto

Coupé sport performant et immanquablement menaçant, la Dodge Challenger demeure fidèle à ses racines de muscle car, ce qui explique qu’elle attire plusieurs générations d’acheteurs. Mais pour ceux-ci, le choix n’est pas facile, car la gamme se compose d’une panoplie de versions et d’ensembles, sans parler des nombreuses couleurs de carrosserie au menu.

Pour vous aider à y voir plus clair, faisons un petit survol.

SXT et GT

Au bas de l’échelle se trouvent les Challenger SXT et GT, qui renferment le V6 Pentastar de 3,6 litres. Développant un peu plus de 300 chevaux, ce moteur a fait ses preuves et s’avère relativement fiable. Les deux versions sont aussi disponibles avec un rouage intégral (la première depuis l’année-modèle 2019 et la seconde, depuis 2018), ce qui fait une bonne différence dans le comportement de la voiture, surtout en hiver.

La GT est celle qui se démarque le plus visuellement, avec un traitement plus sportif réservé aux roues, aux sièges et au volant, entre autres.

R/T et Scat Pack 392

En milieu de gamme, la Challenger se présente en versions R/T et Scat Pack 392 (ou appellations connexes). Sous leur capot loge le fameux V8 HEMI, dont la cylindrée atteint respectivement 5,7 et 6,4 litres, tandis que la puissance grimpe à environ 375 et 485 chevaux. L’écart entre les deux est assez important, mais sachez que le plus gros HEMI est passablement plus assoiffé et que de l’essence est recommandée.

Pour plusieurs amateurs, c’est ici que les choses deviennent vraiment sérieuses. En passant, lorsque le mot « Shaker » est associé au modèle, ça signifie que le capot intègre une entrée d’air spéciale qui achemine plus d’air au moteur et accroît son rendement. Il faut s’attendre par ailleurs à investir plus d’argent dans l’entretien mécanique.

SRT Hellcat

Enfin, les plus redoutables Challenger sont celles qui portent la désignation « SRT Hellcat » et qui exploitent le tout puissant V8 surcompressé de 6,2 litres. Elles produisent la plupart du temps 707 ou 717 chevaux, mais celles qui ajoutent la mention « Redeye » déballent jusqu’à 797 chevaux. Et si vous voyez « Widebody » dans le nom, ça indique que la carrosserie et les roues sont plus larges, optimisant la tenue de route.

Étant donné la nature explosive et radicale des Hellcat, elles ne s’adressent pas à n’importe qui et préfèrent passer leur temps sur des circuits où l’on peut bien mettre à profit leurs performances. C’est particulièrement le cas de la Demon de plus de 800 chevaux, commercialisée uniquement au cours de l’année-modèle 2018 et axée sur les épreuves d’accélération. D’ailleurs, sa pleine cavalerie n’est accessible qu’avec du carburant de course. Bonne chance pour dénicher un exemplaire!

Peu importe votre choix, une inspection mécanique en profondeur est essentielle, car le ou les anciens propriétaires de la voiture peuvent en avoir abusé ou bien négligé certains aspects de l’entretien.