Un Québécois a fait l’aller-retour au Mexique en Hyundai IONIQ 5

Publié le 1er février 2023 dans Électrique par Guillaume Rivard

Un propriétaire de Hyundai IONIQ 5, Patrick Nadeau, a récemment mis à l’épreuve son nouveau VUS électrique – et les réseaux de bornes de recharge nord-américains – en complétant un aller-retour de plus de 15 700 km jusqu’à Puerto Vallarta, au Mexique.

Le 4 octobre dernier, cet adepte de photographie et créateur d’expériences de réalité virtuelle a rempli son véhicule de bagages et d’équipement, puis quitté Disraeli dans Chaudière-Appalaches en direction du Midwest américain.

Poursuivant sa route vers le Mexique, où sa famille l’a rejoint pour des vacances dans le temps des fêtes, il est ensuite rentré au bercail le 20 janvier après un sprint de quelque 5 500 km en sept jours seulement.

Coût total des recharges rapides au cours de son aventure de quatre mois? Moins de 630 $, affirme celui qui possédait il n’y a pas si longtemps deux Ford F-150 et pouvait dépenser 1 600 $ en essence par mois en raison de son travail. « J’en ai vendu un pour me procurer un IONIQ 5 et en faire ma voiture principale, et je ne le regrette pas du tout », nous a-t-il confié avec un large sourire.

Le véhicule de Patrick Nadeau est un modèle à propulsion doté de la plus grosse batterie offerte par Hyundai (77,4 kWh), dont l’autonomie maximale se chiffre officiellement à 488 km. A-t-il craint d’en manquer parfois?

« La plus grande distance que j’ai faite entre deux recharges a été de 460 km dans le désert du Mexique, raconte-t-il. J’ai commencé à réduire ma vitesse sur l’autoroute à 95 km/h et à suivre des camions (pour réduire l’effet de traînée). En arrivant à la borne, il me restait 7% de la batterie. »

Les autoroutes lisses qu’il a empruntées et les températures chaudes qui ont marqué son séjour au Mexique (environ 27 degrés) lui ont même permis d’abaisser la consommation énergétique de son IONIQ 5 au point de voir s’afficher sur le tableau de bord une autonomie de 680 km après l’une de ses recharges complètes.

Au fait, comment Patrick Nadeau a-t-il trouvé son expérience de recharge tout au long du trajet? « On est chanceux au Québec avec le Circuit électrique, car les bornes aux États-Unis (NDLR : il a principalement utilisé celles du réseau Electrify America) ne sont pas tellement fiables. Au moins une fois sur deux, ça ne fonctionnait pas et je devais passer à la borne suivante, explique-t-il. Quant au Mexique, les bornes rapides sont quasi inexistantes, hormis celles de Tesla, et se limitent généralement à du 24 kW. Je devais donc recourir à des bornes de niveau 2, moins rapides. »

Il nous a aussi raconté s’être servi de son véhicule à plusieurs reprises pour du camping, dormant à l’intérieur pendant que son équipement photo et ses bagages prenaient place à l’extérieur, dans une tente. En maintenant une température confortable dans l’habitacle, la batterie de l’IONIQ 5 s’épuisait de 10% environ par nuit, ce qui est plutôt raisonnable. La possibilité d’alimenter des appareils comme un ordi et une plaque de cuisson avec la fonction V2L (Vehicle to Load) s’est bien sûr avérée pratique.

Patrick Nadeau dit n’avoir connu que deux jours de pluie pendant tout son voyage (les deux derniers!) et aucun problème mécanique. Il a toutefois remplacé ses pneus toute saison, qui avaient atteint 40 000 km d’usure, un peu avant de rentrer au Québec.

N’ayant pas encore prévu sa prochaine aventure, il espère que son aller-retour au Mexique inspirera d’autres propriétaires de véhicules électriques ou des gens qui songent à en acheter un. Les nombreux commentaires sur sa page Facebook permettent sans doute de dire « mission accomplie ».

En vidéo : Essai routier du Hyundai IONIQ 5 2022