L'essai de la Cadillac CTS 2015 en photos

Publié le 19 mars 2015 dans Galeries par Alain Morin
La CTS4 (pour 4 roues motrices) que Cadillac nous a prêté coûtait la bagatelle de 72 525$ (71 905$ pour le modèle 3.6 Haut de gamme TI + 520$ pour la couleur Lie-de-vin royal + 100$ pour la taxe sur la climatisation)
Depuis sa refonte en 2014, la Cadillac CTS a grandi. Elle se compare désormais (et sans rougir) aux Audi A6, BMW Série 5, Lincoln MKS et autres Mercedes-Benz Classe E
Rarement a-t-on vu un design de tableau de bord se marier aussi bien avec celui de l'extérieur. L'agencement des matériaux et des couleurs est particulièrement bien réussi, du moins au goût de l'auteur!
Ce qu'il y a de bien avec les tableaux de bord à affichage numérique, c'est qu'ils peuvent montrer une foule d'informations.
Il serait agréable de pouvoir déplacer les jauges à notre guise (le compte-tours en plein centre par exemple) mais c'est impossible. Peut-être un jour...
Quand le conducteur choisit le mode Sport, cette toute petite information apparaît au tableau de bord. Le mode Sport influe sur la transmission, la suspension MagneRide et sur la direction. En conduite normale, le mode Sport n'ajoute pas grand chose.
Les sièges sont très confortables, même sur de longues distances. Les espaces de rangement sont peu nombreux.
Coucou! Le panneau de module de commande du chauffage se relève et donne accès à un espace de rangement suffisamment grand pour un iPhone.
Le système d'infodivertissement CUE de Cadillac n'est pas le plus convivial qui soit mais il n'est pas pire que le Sync de Ford à ses débuts.
Bonnes notes pour le système audio Bose.
Ces appliques métalliques sont du plus bel effet.
Le V6 de 3,6 litres développe 321 chevaux à 6 800 tr/min et 275 livres-pied à 4 800 tr/min. Ce moteur est très bien adapté au caractère de la voiture (davantage que le quatre cylindres 2,0 litres turbo de 272 chevaux et 295 livres-pied). Belle sonorité en accélération aussi! Moyenne de consommation durant notre semaine: 10,9 l/100 km. C'est très bien!
L'automatique compte six rapports. Un septième, mieux un huitième serait apprécié. Son fonctionnement est sans anicroches même si elle est quelquefois brusque entre le premier et le deuxième rapport. À la pression du M sur le dessus du pommeau, la boîte tombe en mode manuel et il faut alors passer les rapports à l'aide des palettes situées derrière le volant. On ne peut les changer en passant par le levier.
Le 4 à la fin du CTS veut dire rouage intégral (ou All Wheel Drive). S'il n'y a pas de 4, c'est qu'il s'agit d'une propulsion (roues arrière motrices).
Les freins de la CTS (à quatre pistons à l'avant et un seul à l'arrière) ne sont pas mauvais mais ils ne sont pas impressionnants non plus. La pédale est un tantinet molle et un arrêt à partir de 100 km/h demande 38,0 m (mesure de l'AJAC), ce qui est dans la moyenne.
Le coffre n'est pas le plus grand de sa catégorie et il est passablement torturé. À droite, on remarque un espace pour ranger un bidon de lave-glace. À gauche, sous le couvercle de plastique c'est la batterie. Le paquet de fils qu'on voit dessus la plaque est un filet qu'on installe dans les crochets pour maintenir des objets en place dans le coffre. On va demander à notre photographe qu'il l'installe la prochaine fois!
Le passage entre l'habitacle et le coffre n'est pas tellement grand.
Commandes de chauffage pour les passagers arrière.
Les places arrière ne sont pas des plus spacieuses. Le tunnel en plein centre est très envahissant. En plus, il faut se contorsionner pour accéder à la banquette à cause de l'étroitesse de l'ouverture des portes.
Confortable et agréable à conduire, la CTS possède une direction précise qui offre un bon retour d'information. Ce n'est pas encore à l'égal de ce que fait BMW mais c'est quand même très bien!
Notre CTS roulait sur des Dunlop WinterMaxx 245/40R18
Les poignées illuminent la nuit venue. Chic.
Le rouage intégral de la CTS est une vraie bénédiction durant une tempête de neige. Il est transparent et, associé aux différents systèmes de contrôle, il permet à la voiture de demeurer rivée à la route. On peut désactiver ces systèmes pour plus de plaisir.
Même si ça ne vous intéresse absolument pas, je vous le dis quand même: J'adore l'avant de la CTS.
Comment se fait-il qu'en 2015, un constructeur nord-américain, basé dans un état aussi envahi par l'hiver (Michigan), ne puisse pas créer d'essuie-glaces qui se soulèvent entièrement. Après une averse de verglas, dégager l'essuie-glace de droite fut un moment de pur bonheur...(heureusement, celui de gauche se soulève)