Les dix voitures japonaises les plus iconiques des années 90

Publié le 28 novembre 2017 dans Top 10 par William Clavey

Vous êtes nostalgiques des années 90? Nous aussi. C’est pour cette raison que nous avons compilé dix bolides venus tout droit de la décennie qui a mené au bug de l’an 2000, celle des années OJ Simpson, l'époque qui a donné naissance à internet!

Pourquoi des voitures japonaises? Parce qu’elles étaient tellement cool à l'époque! Ces autos sport hautement technologiques et fiables, aujourd'hui convoitées par les collectionneurs, ont fait apparition dans nos films et jeux vidéos préférés. On pense à Rapides et dangereux, Need for Speed, Gran Turismo; tous des médias qui ont servi d'éducation à une génération entière de passionnés de voiture. Ces bagnoles méritent d'être soulignées, non?

Voici les dix voitures japonaises les plus iconiques des années 90!

10) Honda Civic Si/SiR/Type R
Si vous avez grandi ou avez appris à conduire dans les années 90, il y a de fortes de chances que vous vous souvenez d’une espèce de Honda Civic ornée de néons et d’un tuyau d’échappement trois fois trop gros. Celle-ci émettait surement plus de vibrations par son système audio modifié qu’un marteau piqueur!

On va se le dire, LA voiture qui représente fièrement le mouvement de « tuning » des années 90, c’est la Honda Civic. Mais au-delà du « kid à calotte », la Civic, dans ses déclinaisons plus sportives comme la Si, la SiR et – au Japon – la Type R, était une véritable voiture sport. Elle disposait de technologies de haute performance de pointe telles que le calage variable des soupapes VTEC, qui permettait à son tout petit moteur de révolutionner à des régimes astronomiques sans en affecter sa fiabilité.

9) Mitsubishi 3000GT / Dodge Stealth
Au début des années 90, le Japon bénéficiait d’une bulle économique, qui a incité les constructeurs japonais à développer des voitures sport hautement technologiques et dispendieuses.

La Mitsubishi 3000GT et sa cousine la Dodge Stealth furent deux des voitures les plus symboliques de cette époque. Ces grands coupés extra complexes étaient munis d’un moteur V6 biturbo développant 300 chevaux, d’une transmission intégrale avancée disposant d’une vectorisation de couple, des roues arrière directionnelles et d’un système d’aérodynamisme variable. Avec une accélération de 0 à 100 km/h enregistrée à environ 5,5 secondes, elles étaient de véritables « muscle cars » japonaises.

8) Subaru Impreza WRX/STI
Bien que la version WRX de l’Impreza s’est pointé le nez dans notre marché seulement au début des années 2000, les Japonais se promenaient à bord de bolides Subaru turbocompressés à transmission intégrale dès 1993. Au fil des années 90, la Subaru WRX, qui était avant tout un modèle d’homologation pour les courses de rallye, disposait d’un moteur quatre cylindres à plat (Boxer) turbo qui développait entre 250 et 275 chevaux selon les déclinaisons et les années-modèles.

7) Mitsubishi Lancer Evolution
Ce n’est pas parce qu’on n’a pas eu la Lancer Evolution en Amérique du Nord avant les années 2000 qu’elle n’était pas populaire. En fait, c’est exactement pour cette raison qu’elle était si convoitée, parce qu’on en était privé. Comme la Subaru WRX, l’Evolution était un modèle d’homologation pour les courses de rallye. Et comme la WRX, elle était équipée d’un moteur turbo de 2,0 litres et d’une transmission intégrale. Toutefois, son apparition dans le film Rapides et dangereux 2 a cimenté sa popularité, faisant d’elle une voiture japonaise beaucoup plus prisée que sa concurrente directe, la Subaru WRX STI.

6) Nissan 300ZX
La Nissan Z, ou originalement connue sous le nom de Datsun Z, détient plusieurs années d’expérience sous le capot. On la connait aujourd’hui en tant que 370Z; un coupé sport à propulsion disposant d’un moteur V6 atmosphérique. Toutefois, au début des années 90, la Z était plus complexe que jamais. Un peu comme les Mitsubishi 3000GT et Dodge Stealth, la Nissan 300ZX démontrait plusieurs technologies de pointe. Sous son capot, on retrouvait un V6 à double turbo développant 300 chevaux et un couple de 286 lb-pi. Cependant, contrairement aux 3000GT et Stealth, la Nissan n’était qu’offerte avec un rouage à propulsion.

5) Honda/Acura Integra
Comme la Honda Civic, l’Acura/Honda Integra s’est montrée très populaire parmi les amateurs de « tuning » au fil des années 90 et 2000. Et comme sa cousine, plusieurs déclinaisons de l’Integra furent offertes ici et dans d’autres marchés. La plus iconique est bien entendu l’Integra Type R, introduite en 1997. Déclinée ainsi, la compacte d’Acura disposait d’un moteur quatre cylindres atmosphérique de 1,8 litre capable de révolutionner jusqu’à 8 500 tr/min! À l’époque, c’était du jamais vu. En fait, l’Integra Type R a enregistré quelques records dans l’industrie, comme entre autres celui du moteur atmosphérique qui développait le plus de puissance pour sa cylindrée (195 chevaux). À son époque, la Type R a été considérée la voiture à roues motrices avant affichant la meilleure tenue de route sur le marché.

4) Mazda RX-7
Bien que les Allemands possèdent le mérite d’avoir inventé le moteur rotatif, c’est Mazda qui est reconnu pour l’avoir popularisé. La RX-7 a longtemps été la voiture sport du constructeur nippon à mettre de l’avant une telle technologie. C’est toutefois le modèle de troisième génération, introduit en 1992, qui était de loin le plus performant et le plus apprécié des passionnés. Pour la première fois depuis son introduction, le moteur rotatif disposait non d’un, mais de deux turbo. En fait, cette version de la RX-7 était la première voiture à disposer d’un système à double turbo séquentiel. Grâce à une telle technologie, le coupé sport ultra léger de Mazda développait 252 chevaux.

3) Toyota Supra
Elle était la vedette du premier film Rapides et dangereux, la bombe orange dans laquelle O’Conner a affronté la Dodge Charger de Dominic dans une course de rue. La Toyota Supra jouit aujourd’hui d’une popularité monstre auprès des amateurs de performance, pas seulement en raison du film, mais en raison de ses performances et de sa fiabilité légendaire. Lorsqu’elle fut repensée en 1993, Toyota l’avait commercialisé pour affronter les Porsche et les Ferrari de l’époque. Son moteur six cylindres à double turbo développait donc 320 chevaux et un couple de 315 lb-pi. Toutefois, les propriétaires n’ont pas perdu de temps à découvrir son plein potentiel. Il est fréquent d’entendre parler d’une Supra modifiée, extirpant près de 1 000 chevaux de son moteur d’origine!

2) Honda/Acura NSX
On peut dire que Honda a amorcé les années 90 sur une belle lancée. Après quatre victoires en formule 1 par un partenariat avec McLaren et le champion Aryton Senna à bord du bolide, Sochiro Honda décida de concevoir la voiture qu’il avait rêvé de faire depuis son enfance : une supervoiture.

Avec une carrosserie entièrement composée d’aluminium, un moteur V6 monté en position centrale, un tout nouveau système de calage variable des soupapes VTEC et d’une répartition de poids presque parfaite, la Honda/Acura NSX avait pour but de donner une leçon aux constructeurs de voitures exotiques Ferrari et Lamborghini. Bien qu’elle ne développait que 270 chevaux lors de son introduction, la NSX était une supervoiture de tous les jours qui ne nécessitait pas plus d’entretien qu’une Honda Accord. De plus, contrairement à ses rivales italiennes, la NSX démarrait presque à tout coup!

1) Nissan Skyline
S’il y’a une voiture qui représente la contribution du Japon dans le monde de l’automobile, c’est la Nissan Skyline. Comme la Supra, cette super bombe à double turbo de 300 chevaux s’est mérité une place chez les amateurs de performances par des possibilités de modification presque infinies. C’est cependant son système à rouage intégral avancé ATTESA ET-S qui lui a permis de pulvériser sa concurrence sur les circuits de course. D’ailleurs, la Skyline fut tellement dominante en course, qu’on la surnomma Godzilla, en référence au monstre fictif Japonais qui a la réputation de tout détruire sur son chemin!