Top 10 voitures à moteur turbo pas très puissantes

Publié le 17 juillet 2018 dans Top 10 par Michel Deslauriers

Avec le progrès de la technologie des moteurs turbocompressés, on a maintenant droit à des voitures et des camions très puissants, mais qui demeurent tout de même peu énergivores. Bref, grâce à la turbocompression, on a pu réduire la cylindrée des moteurs et obtenir le meilleur des deux mondes.

Toutefois, ce n’est pas une technologie nouvelle, bien au contraire. Dans le bon vieux temps, on ajoutait un turbo afin d’augmenter la puissance d’abord et avant tout, mais dans plusieurs cas, le gain de chevaux-vapeur n’était pas très grand. Du moins, par rapport aux motorisations d’aujourd’hui. Voici quelques véhicules turbocompressés, mais qui n’étaient pas très puissants.

Dodge/Plymouth Colt GTS Turbo
En 1984, Chrysler introduisait une version plus sportive de sa citadine Colt, vendue à la fois chez Dodge et chez Plymouth – les deux étant des cousines quasi identiques de la Mitsubishi Mirage. La Colt GTS Turbo recevait alors un quatre cylindres turbocompressé de 1,6 litre, bon pour un spectaculaire 102 chevaux, alors que la version atmosphérique en développait 80. Une hausse de 27,5%.

Hyundai Scoupe Turbo
Grâce à la magie de la turbocompression, le constructeur coréen a pu augmenter la puissance de son quatre cylindres de 1,5 litre, passant de 81 chevaux à… 115. Une modeste cavalerie, mais qui représente tout de même une augmentation de 42%.

Subaru GL-10
La gamme de voitures Subaru introduite chez nous au début des années 80, qui comprenait un petit hatchback trois portes, une berline, une familiale et le bizarroïde Brat, était équipée d’un quatre cylindres de 1,8 litre qui produisait environ 73 chevaux. Toutefois, l’ajout d’un turbo a fait grimper la puissance à 95 chevaux, soit une augmentation de 30%.

Chevrolet Sprint Turbo / Pontiac Firefly Turbo
Les citadines de General Motors des années 80, qui étaient en réalité conçues par Suzuki, disposait d’un trois cylindres de 1,0 litre développant environ 55 chevaux. Toutefois, on a eu droit à une version turbocompressée du même moteur, qui produisait un époustouflant 70 chevaux. Une augmentation de 27%.

Ford Fairmont
Chez Ford, la turbocompression s’est surtout fait remarquer avec l’apparition de la Mustang SVO, une version à tirage limité qui, au lieu d’être équipée d’un bon vieux V8, disposait d’un quatre cylindres turbo de 2,3 litres. Puissante dans la Mustang, les premières versions de ce moteur s’avéraient toutefois anémiques. Dans la Ford Fairmont 1980, l’option du moteur turbo faisait passer la puissance de quelque 88 chevaux à 120. Une hausse de 36%.

Nissan 200SX
La 200SX des années 80 était disponible avec un moteur turbocompressé de 1,8 litre qui produisait 135 chevaux. Par rapport à la version atmosphérique du même moteur, qui développait 113 chevaux, on parle d’une augmentation de 19%. Le moteur turbo de la 200SX a éventuellement fait place au V6 de 3,0 litres de Nissan, beaucoup plus puissant et raffiné, que l’on a également retrouvé dans la Maxima et plusieurs autres produits du constructeur.

Volvo 240
Introduite sur le marché en 1974, la série 200 de Volvo – ou la 240 chez nous – était éventuellement équipée d’un quatre cylindres de 2,1 litres produisant environ 98 chevaux, mais une version turbocompressée disposait plutôt de 127 étalons. Une augmentation de 30%. Peu après, les Volvo 240 et 740 profitaient d’une cylindrée haussée à 2,3 litres et de puissances plus élevées.

Dodge Caravan
En 1989, alors que les minifourgonnettes de Chrysler avaient le vent dans les voiles, le constructeur a introduit une version turbocompressée de son quatre cylindres de 2,5 litres, produisant 150 chevaux. Il s’agissait d’une augmentation substantielle de 50% par rapport à la version atmosphérique, mais puisque cette dernière ne développait que 100 chevaux, le moteur turbo n’était pas une révélation. D’autant plus qu’à la même époque, la Dodge Caravan et sa cousine Plymouth Voyager proposaient également un moteur V6 de 142 chevaux, plus raffiné de surcroît.

Saab 900
Ce constructeur suédois figurait parmi les premiers à commercialiser des voitures à motorisations turbocompressées. À la fin des années 70, la Saab 900 était disponible avec un quatre cylindres de 1,85 litre produisant 118 chevaux, alors que la 900 Turbo en développait 145. Une augmentation de 23%. Par contre, lors des années subséquentes, Saab avait introduit une nouvelle génération de moteurs pour sa gamme de voitures, qui s’avéraient beaucoup plus puissantes.

Audi 5000
La marque allemande propose aujourd’hui des voitures et des VUS d’une puissance ahurissante, mais en 1980, la turbocompression n’était pas un gage de performances relevées. La Audi 5000 proposait un cinq cylindres de 2,1 litres développant 100 chevaux, alors que la 5000 Turbo ne pouvait faire mieux que 130. Une augmentation de 30% malgré tout.