Top 15 des sportives abordables des années 90

Publié le 1er octobre 2018 dans Top 10 par Michel Deslauriers

Il y avait tellement de voitures sport sur le marché dans les années 90, et bien que plusieurs d’entre elles étaient beaucoup trop dispendieuses pour le consommateur moyen, d’autres étaient drôlement abordables – et amusantes aussi. Une voiture sport n’avait pas nécessairement besoin de brûler du caoutchouc avec un million de chevaux, mais se devait d’être belle et de proposer un bon comportement routier. Malheureusement, les VUS ont pris contrôle du marché, et ces petits bolides des années 90 ont presque tous disparus. Larme à l’œil, on se souvient des sportives abordables les plus intéressantes – et les plus intrigantes – de l’époque où la musique grunge, les chandails en flanelle et les Tamagotchis étaient en vogue.

Acura Integra
Demandez à quiconque quel est son modèle Acura favori, et on vous répondra probablement l’Integra. Vendue de 1986 à 2001, sur trois générations, l’Integra proposerait raffinement, tenue de route et juste assez de puissance pour rendre les choses intéressantes. Le tout sans tomber dans l’excès avec l’équipement de luxe, permettant de conserver un prix abordable. En 1992, on a commencé à s’exciter avec l’arrivée de la GS-R, qui disposait d’un moteur VTEC de 1,7 litre bon pour 160 chevaux. La voiture de troisième génération est la plus désirable avec son design beaucoup plus sportif, ses quadruples phares ronds et ses moteurs plus musclés, notamment le quatre cylindres de 1,8 litre et 170 chevaux de la GS-R, et surtout le quatre cylindres de 195 chevaux de la bestiale petite Type R.

Asüna Sunfire / Isuzu Impulse
Vous vous souvenez d’Asüna? Une autre division éphémère de General Motors, créée pour le marché canadien afin d’offrir des voitures importées dans les concessionnaires Pontiac-Buick-GMC. Le modèle le plus significatif vendu sous la bannière Asüna était sans contredit la Sunfire, une quasi-jumelle de l’Isuzu Impulse de deuxième génération. Les deux arboraient des paupières escamotables au-dessus des phares, conférant aux voitures un visage menaçant qui nous plaisait bien. En 1991 et 1992, la Sunfire était équipée d’un quatre cylindres de 1,6 litre à doubles arbres à cames développant 130 chevaux, tout comme la Impulse XS. Toutefois, la très rare Impulse RS 1991 profitait d’une version turbocompressée et refroidie du 1,6 litre qui produisait 160 chevaux, ainsi qu’un rouage intégral. La Sunfire 1993, lors de sa dernière année de production, proposait un quatre cylindres de 1,8 litre et 140 chevaux.

Eagle Talon / Mitsubishi Eclipse / Plymouth Laser
Ces triplettes survitaminées ont brassé les cartes dans le segment des sportives abordables lorsqu’elles sont arrivées sur le marché pour le millésime 1990. Mitsubishi est un constructeur très conservateur aujourd’hui, mais à l’époque, il était le génie derrière le quatre cylindres turbocompressé et refroidi de 2,0 litres des voitures Diamond-Star. Ce moteur produisait 190 chevaux dans les versions à traction, et 195 chevaux dans les variantes à rouage intégral. Parce que oui, la Talon TSi AWD, l’Eclipse GSX et la Laser RS Turbo AWD étaient des bêtes à quatre roues motrices. La deuxième génération de la Talon et l’Eclipse étaient tout aussi débridées avec leurs 210 chevaux, mais leur design extérieur n’était pas aussi séduisant. La Talon a été abandonnée en 1998, alors que l’Eclipse a survécu le temps de deux autres générations.

Ford Probe
La Probe a été introduite dans les années 80, partageant beaucoup de composants avec la Mazda MX-6. Bien qu’elle était un petit coupé sport stylisé et disponible avec un moteur turbo, et éventuellement un V6 de 3,0 litres, le modèle de deuxième génération nous a charmés avec son design accrocheur. Surtout en version GT, équipée de surcroît d’un V6 atmosphérique de 2,5 litres développant 164 chevaux. La première Probe était vendue de 1989 à 1992, et la deuxième, de 1993 à 1997.

Geo Storm
Autrefois une division de General Motors créée pour combattre les marques importées, avec des modèles conçus et assemblés par des compagnies telles que Toyota et Isuzu, Geo proposait la mignonne petite Storm à hayon de 1990 à 1993. Elle utilisait une motorisation Isuzu et une suspension calibrée avec l’aide de Lotus, et la variante GSi était équipée d’un moteur de 1,6 litre à doubles arbres à cames de 130 chevaux. La Storm s’est initialement démarquée avec ses paupières escamotables, qui ont été retirées pour le millésime 1992. La Storm de base était même disponible en familiale deux portes. La petite sportive de Geo était mécaniquement similaire à l’Isuzu Impulse de deuxième génération et à l’Asüna Sunfire.

Honda Civic Del Sol
La remplaçante de la bien-aimée CRX était la Del Sol, un coupé biplace doté d’un toit targa, toujours basé sur la Civic. Elle était initialement disponible en versions S et Si, cette dernière étant motivée par un quatre cylindres de 1,6 litre à 16 soupapes qui développait un respectable 127 chevaux. La Del Sol VTEC et son moteur de 1,6 litre à régime élevé, produisant 160 chevaux, offraient des performances plus relevées. On aimait bien cette petite sportive à toit amovible, mais elle n’avait pas tout à fait le charme de la CRX. La Civic Del Sol a été vendue au Canada de 1992 à 1997.

Honda Prelude
On adorait les Prelude des années 80, mais les deux générations vendues au cours des années 90, y compris la quatrième (1992-1996) et la cinquième (1997-2001) étaient des voitures plus rapides. La Prelude SR (Si aux États-Unis) de quatrième génération était équipée d’un quatre cylindres de 2,3 litres avec 160 chevaux, alors que la version SR-V (VTEC aux É.-U.) disposait d’un 2,2 litres à haut régime de 190 chevaux. Le cinquième et dernier opus de la Prelude commençait à devenir dispendieux, et était équipé d’un moteur de 2,2 litres développant 200 chevaux. Sa tenue de route était tout simplement étonnante, surtout en livrée Type SH.

Mazda MX-3 Precidia
La trapue petite MX-3 nous a immédiatement séduits lorsqu’elle est arrivée sur le marché en 1992. Également nommée la Precidia au Canada, elle était résolument aguichante en déclinaison GS avec son ensemble de jupes aérodynamique. Alors que la version RS de base devait composer avec un modeste quatre cylindres de 1,6 litre, la GS disposait plutôt d’un mélodieux petit V6 de 1,8 litre à 24 soupapes, bon pour 130 chevaux. La MX-3 a été vendue chez nous jusqu’en 1996.

Mazda MX-5 Miata
Dresser cette liste sans inclure une petite sportive aussi remarquable, impensable! La MX-5 Miata a été lancée comme modèle 1990, et s’est rapidement taillée une place dans le cœur des amateurs avec son design de roadster anglais, son nerveux moteur de 1,6 litre produisant 116 chevaux et son prix abordable. En 1994, elle a reçu un quatre cylindres de 1,8 litre, portant la puissance à 128 chevaux, rendant la voiture encore meilleure. La Miata était légère, maniable, simple, et amusante. Et elle l’est toujours aujourd’hui. Pensez-y : c’est le seul modèle dans cette liste qui figure toujours sur le marché.

Mazda MX-6 Mystere
À l’instar de la Ford Probe, la Mazda MX-6 de deuxième génération nous a fait baver avec sa nouvelle carrosserie séduisante. Nommée la MX-6 Mystere au Canada, le coupé sport abordable de Mazda était disponible avec un quatre cylindres de 2,0 litres avec 130 chevaux et un nerveux V6 de 2,5 litres avec 164 chevaux. Le côté sportif de la MX-6 GT de génération précédente, et son système à quatre roues directionnelles en option, a fait place au côté luxueux de la MX-6 LS. La deuxième mouture de la MX-6 est arrivée sur le marché en 1993 et l’a quitté en 1997.

Mercury Cougar
Il y a eu plusieurs générations mémorables de la Cougar au cours de l’histoire, et le modèle de huitième génération n’était probablement pas le plus fascinant. Cela dit, la Cougar était vendue de 1999 à 2002 en tant que petit coupé trois portes à traction avec un quatre cylindres de 2,0 litres (125 chevaux) ou un V6 de 2,5 litres (170 chevaux). Avec son design résolument européen, la dernière Cougar n’avait rien – mais absolument rien – en commun avec les sept générations précédentes, plusieurs d’entre eux étant d’immenses coupés ornés d’un toit en vinyle et disposant d’un gros V8 énergivore. Peut-être que la Cougar aurait été plus populaire si elle avait hérité d’un autre nom. Finalement, peut-être pas.

Nissan 240SX
Une sportive avec un excellent comportement routier et un moteur nerveux à prix plancher? Voilà ce qu’était la 240SX. Vendue en coupé et en hatchback à partir de 1989, et en décapotable quelques années plus tard, la sportive abordable de Nissan est encore très désirable aujourd’hui pour rouage à propulsion, parfait pour le drifting. Son moteur de 2,4 litres avec 140 chevaux était bien adapté, et la voiture offrait même un système à quatre roues directionnelles durant quelques années, ainsi qu’une hausse de 15 chevaux. La deuxième génération de la 240SX a été introduite en 1995, uniquement en format coupé, et n’était pas aussi séduisante que la première. Elle a discrètement quitté le marché en 1998.

Nissan NX
On aimait la Pulsar NX vendue dans les années 80, mais son remplacement était une voiture passablement plus belle. La NX1600 disposait d’un modeste quatre cylindres de 1,6 litre avec 110 chevaux, mais on était particulièrement épris de la NX2000 et moteur de 2,0 litres qui produisait 140 chevaux ainsi que son ensemble d’ajouts aérodynamiques et son toit en T. La NX procurait une superbe tenue de route, malgré ses racines de voiture économique. Elle a été vendue de 1991 à 1993, avant d’être remplacée par la 200SX, basée sur la Sentra.

Toyota Celica
Alors que la Supra grimpait les échelons en matière de dimensions, de puissance et de prix, la Celica est demeurée la voiture sport abordable de Toyota. La voiture de cinquième génération, vendue de 1990 à 1993, était tout aussi désirable que la quatrième, avec la Celica All-Trac Turbo disposant de 200 chevaux et un rouage intégral. Et comme sa devancière, elle était vendue en coupé, en hatchback et en décapotable. La Celica de sixième génération, offerte de 1994 à 1999, a troqué les phares escamotables de ses prédécesseurs pour un quatuor de phares ronds, et était une belle voiture en général, même si la version la plus sportive était la GT-S avec un quatre cylindres de 2,2 litres et 135 chevaux.

Volkswagen Corrado
Nous qualifierons la Corrado de sportive abordable, mais elle était honnêtement plus chic et plus dispendieuse que la Scirocco qu’elle a remplacée. Initialement vendue avec un quatre cylindres suralimenté de 1,8 litre, bon pour 158 chevaux, la Corrado G60 était rapide et proposait une excellente tenue de route. La Corrado VR6 avec son V6 de 2,8 litres et 179 chevaux est arrivée pour le millésime 1992, avec des performances encore plus relevées. La Corrado a été retirée du marché en 1995.