En photos : les voitures québécoises d'hier à aujourd'hui

En cette Saint-Jean-Baptiste, célébrons les voitures du Québec!

Voici une présentation des voitures Made in Quebec à travers les années, pour le meilleur et pour le pire. 

Steam Buggy 1867

La première voiture québécoise (et canadienne) de l'Histoire, c'est elle: la Steam Buggy. Cette voiture à vapeur est la création de M. Henry Seth Taylor, joaillier et horologer. L'homme aurait construit de lui-même à peu près toutes les composantes de ce véhicule, dévoilé pour une première fois à la Foire d'automne de Stansted.

Fossmobile

La Fossmobile pourrait bien être la première voiture électrique de l'histoire du Québec. 

Alors qu’il était en visite à Boston en 1896, George Foote Foss a expérimenté la conduite d’une voiture électrique. À ce moment, il avait été déçu par l’autonomie qui n’était environ que d’une demi-heure. De retour dans son atelier de Sherbrooke où il réparait notamment des vélos, il a entrepris de concevoir une automobile dotée d’un moteur à combustion. C’est ainsi qu’est née la Fossmobile.

120 ans plus tard, son petit-fils Ron Foss a entrepris l'ambitieux projet de reconstruire ce véhicule hors du commun. 

Manic GT

L'histoire de la Manic GT est digne d'un film. Dans les années 60, un Français du nom de Jacques About arrive au Québec dans le but d'étudier la faisabilité d'y importer des Alpine A110. Finalement, il finit par fonder Manic, une entreprise qui, pendant deux ans, a développé une voiture québécoise extrêmement prometteuse. Des problèmes d'approvisionnement de pièces auprès de Renault auront eu raison de la compagnie, alors que plus de 1 000 commandes avaient été passées. Dommage! 

Koundalini

La Koundalini, c’était le projet de Gaetan Cusson au cours des années 80. Développée et conçue entièrement dans un petit atelier des Cantons de l’Est, elle est demeurée à l’étape du prototype.

Complètement fabriquée de manière artisanale, elle était tout de même immatriculée comme un véhicule routier ordinaire. Son moteur V8 de 4,6 L en position avant était emprunté à Chevrolet alors que son tableau de bord provenait d’une Toyota Corona. La voiture développait 270 chevaux et qu’elle pouvait atteindre 100 km/h en 5,7 secondes. Quant à sa vitesse maximale, elle s’élevait à 250 km/h.

Produite à seulement un exemplaire, elle est vite tombée dans l’oubli.

Campagna T-Rex

Bon, le T-Rex n'est pas une voiture à proprement parler, mais plutôt un véhicule unique en son genre, à mi-chemin entre la moto et l'automobile. N'en demeure pas moins qu'il s'agit là de l'un des succès les plus retentissants de l'histoire automobile du Québec. Lancée par Daniel Campagna en 1990, le T-Rex est toujours offert de nos jours. Une version électrique est même dans les plans!

W3 Triposto

Clyde Kwok, professeur en aérodynamique et en ingénierie mécanique à l’Université Concordia de Montréal, adorait concevoir et produire des voitures d’exception. Avec la complicité de son fils Hugh, il a imaginé la W3 Triposto, un roadster trois places (le conducteur assis au milieu) conçu sur la base d’une Porsche 911 et avec un six-cylindres de Porsche.

Magnum MK5
La Magnum MK5 est la création du Québécois Bruno St-Jacques, qui voulait fabriquer une voiture de piste rapide et exclusive. Valant plus de 150 000 $, sa production visée était de seulement de 10 exemplaires et la puissance atteingait 250 chevaux. On peut dire que ça aurait été mission accomplie! Malheureusement, difficile de savoir ce qui est arrivé avec la compagnie. Le site web est toujours actif, mais on y retrouve seulement des photos. 

Pléthore LC-750

Au début des années 2010, la Pléthore a retenu beaucoup d'attention, au point de se retrouver sur la couverture du Guide de l'auto 2011! Équipée d'un moteur V8 de 750 chevaux, la LC-750 ne pesait que 1250 kilos. Selon son constructeur, elle pouvait passer de 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes et atteindre une vitesse de pointe de 390 km/h. Rien que ça!

Malheureusement, ce projet de l'entreprise HTT Automobile n'aura pas abouti au rêve espéré. Plusieurs problèmes ont empêché la compagnie de commercialiser la Pléthore qui, techniquement, n'a été livrée qu'à un seul exemplaire.

Dubuc Motors Tomahawk

Le projet de Mario Dubuc a initialement vu le jour en tant que Kit car utilisant le moteur d'une Chevrolet Cobalt SS, ainsi que les suspension d'une Corvette C5. Puis, le constructeur québécois a décidé de transformer la Tomahawk en sportive de luxe 100% électrique, en configuration 2+2 à la manière de la Tesla Roadster. Dans les dernières années, la compagnie a cherché à amasser de l'argent pour mener à bien son projet, mais il semblerait que, pour l'instant, la Tomahawk soit sur la glace. Le site web de Dubuc Motors est toujours actif, mais sa page Facebook n'a pas été mise à jour depuis 2018. 

Felino CB7
Felino, fondée par le pilote Antoine Bessette, vise à offrir une voiture de piste haut de gamme, centrée autour du conducteur. D'ailleurs, son créateur expliquait que tout est parti d'une position de conduite, autour de laquelle il a imaginé une voiture! Le plus récent prototype de la CB7, la CB7 R était présenté au salon de Toronto plus tôt cette année. 

Animée par un moteur V8 de 6,2 L, la Felino CB7R développe une puissance de 525 chevaux et un couple de 486 livres-pied. On peut même faire passer la cavalerie à 700 chevaux en optant pour le V8 de 7,0 litres offert en option. La Felino CB7 est disponible à partir de 250 000 $ US. 

Talisman GV-1

Daniel Campagna, le créateur du T-Rex, nous a récemment dévoilé son nouveau projet : le Talisman. Il s'agit d'un véhicule destiné pour la piste qui mise sur la légèreté et la maniabilité pour se faire valoir.

Animé par un moteur Honda R18 auquel Campagna a ajouté un turbocompresseur, le Talisman développe une écurie de 235 chevaux et un couple de 214 livres-pied. C’est beaucoup de puissance, pour un bolide pesant un maigre 571 kilos!

Fabriqué à Plessisville, le Talisman GV-1 ne pourra pas être immatriculé pour circuler sur les routes publiques. Il faut le voir comme un jouet, comme un bolide exclusif à la piste qui vous permet de lâcher votre fou les fins de semaines.