À 31 ans, Loïc aime toutes les autos et son garage le prouve!

Publié le 4 juin 2023 dans Actualité par Alexandre Trudel

Nous vous invitons à faire connaissance avec Loïc Petit, 31 ans, de Cap-Santé, dans le comté de Portneuf, tout près de Québec.

Loïc contribue au Guide de l’auto en tant que coordinateur aux fiches techniques. Alors, c’est en partie grâce à lui que vous avez accès à des données pointues et précises à l’intérieur du Guide. Il est également évaluateur de véhicules de collection pour PG Évaluation, dans la région de Québec et Portneuf.

Incroyable mais vrai, malgré sa jeune trentaine, Loïc a été propriétaire de pas moins de 80 voitures à ce jour! Vous comprendrez que nous avons décidé d’en omettre quelques-unes pour cet article…

Ayant cumulé un grand nombre d’emplois reliés à l’automobile, il nous confie avoir eu la chance de conduire plus de 700 modèles différents à ce jour et ce nombre ne cesse d’augmenter!

Collectionneur émérite, Loïc nous dit posséder environ 4000 voitures miniatures (modèles réduits) de toutes les échelles, 4000 emblèmes (écussons, logos), plus de 1000 enjoliveurs de roues, plus de 3000 revues et magazines reliés à l’automobile et près de 20 000 dépliants (brochures). Inutile de préciser que les amis de Loïc qui acceptent de l’aider à déménager le regrettent amèrement assez vite!

Né à Draguiguan, en France, Loïc a bien entendu un intérêt prononcé pour les voitures européennes. N’allons pas croire que les paquebots roulants du pays de l’Oncle Sam l’indiffèrent, au contraire! Il a été propriétaire de Renault et Citroën, certes, mais aussi de Buick, Cadillac, Chrysler et Mercury.

Nous allons en découvrir quelques-unes dans cet album photo plus que varié à commencer par cette Chrysler Three Hundred 1969 de couleur Surf Green, intérieur en tissu vert foncé et munie d’un moteur V8 de 7,2 litres. Elle a d’ailleurs été achetée neuve par son premier propriétaire au concessionnaire Kennebec Auto Inc., alors situé au 487 avenue du Vieux-Pont à Saint-Georges-de-Beauce.

Débutons avec une légère tricherie. Cette Citroën DS21 Pallas 1967 n’appartient pas encore à Loïc officiellement mais bien à son grand-père qui vit en France.

Achetée neuve en décembre 1966, elle n’a parcouru que 65 000 km et ne roule plus depuis 1991.

On la voit ici, garée chez son grand-père. Sa couleur originale est gris Palladium métallique, soit une couleur exclusive à la finition haut de gamme Pallas. Elle a toutefois été repeinte depuis en Brun de Roquebrune métallique, à la mode des Citroën SM des années 1970.

Loïc nous explique qu’il est en processus de la faire prochainement rapatrier au Québec, projet plutôt complexe qui lui demandera patience et dévouement puisque l’auto est immobile depuis très longtemps et qu’il faudra lui apporter une mise au point majeure.

Si l’on considère que son grand-père, le propriétaire actuel, a accueilli son propre père à bord de cette voiture, cela signifie que la fille de Loïc sera la 5e génération à y prendre place!

Salutations au passage à Éric Petit, le père de Loïc, que l’on voit ici en train de s’amuser avec son jouet… une Citroën miniature!

Voici à quoi ressemble la couleur Brun de Roquebrune métallique.

Notez les clignotants arrière sur les montants latéraux du pilier C.

Cette voiture est munie d’un 4 cylindres de 2,2 litres développant 100 chevaux ainsi que d’une transmission hydraulique semi-automatique à 4 rapports.

Grand-père Petit étant aussi attaché aux archives que son petit-fils, il a en sa possession toute la documentation de l’historique de la voiture dans ses moindres détails.

Malgré ses 56 ans et le fait qu’elle soit entreposée depuis près de 32 ans, l’intérieur de cette DS21 Pallas 1967 est dans un excellent état.

La finition du toit est à refaire, mais sa sellerie en cuir brun est impeccable.

Remarquez le volant monobranche typique aux Citroën, le rétroviseur central monté sur le tableau de bord ainsi que le poste de radio placé loin à droite, au grand dam du conducteur si ses goûts musicaux sont aux antipodes de ceux du passager!

Voici une magnifique Dyane6 1981, une autre Citroën faisant partie de la flotte familiale, de couleur Vert Jade avec un intérieur en similicuir « Targa » noir.

Équipée d’une motorisation plus que modeste, soit un 2 cylindres de 0,6 litre développant 30 vaillants chevaux et d’une transmission manuelle à 4 vitesses. Loïc raconte que la puissance est tout-juste suffisante pour évoluer normalement dans la circulation. Autrement dit, aucun « show de boucane » au programme!

Achetée par son père en 2001 à un agriculteur français qui l’avait achetée neuve 20 ans plus tôt, elle les a suivis au Québec lors de leur déménagement en 2003.

À l’instar de la Ford Probe qui devait être le remplacement de la Ford Mustang, la Citroën Dyane était destinée à remplacer la Citroën 2CV mais il n’en fut rien. En effet, l’année 1983 a sonné le glas pour la Dyane alors que la 2CV a été fabriquée jusqu’en 1990.

Connaissant cette coquette voiture depuis l’âge de 9 ans, Loïc a évidemment vécu plusieurs souvenirs de jeunesse à bord celle-ci!

L’intérieur de la Dyane6 1981 est des plus rustiques. Fonctionnel à souhait mais pour les accessoires luxueux, il fallait aller voir ailleurs.

Histoire de relativiser un peu, en 1981 en Amérique du Nord, nous avions les Chevrolet Chevette et Pontiac Acadian chez General Motors, Ford venait d’abandonner la Pinto pour la toute nouvelle Escort, alors que les modèles japonais faisaient fureur. On n’a qu’à penser aux Datsun 210, Honda Civic, Mazda GLC et Toyota Tercel. La Volkswagen Rabbit jouissait également d’une grande popularité, en particulier grâce à sa motorisation diésel offerte en option.

Avec la Dyane6, c’était la simplicité en priorité. Facile à manier dans les rues étroites de Paris, facile à réparer, elle aura fait le bonheur d’un grand nombre de nos cousins français et de leurs familles!

Pour davantage d’information et de photos de Citroën, consultez cet article de Germain Goyer.

Les voitures européennes « de base » ne soulèvent pas de grandes passions chez tous nos lecteurs.

C’est pourquoi nous vous présentons cette magnifique Mercury Monarch 1980 que Loïc a possédée de 2009 à 2011.

Cet exemplaire était habillé de la couleur Chamois métallique 2 tons avec intérieur « Decor package » optionnel en velours et vinyle Caramel.

Cette Mercury Monarch était dotée d’un 6 cylindres en ligne de 4,1 litres développant 155 chevaux. Originalement, ce moteur avait équipé la Ford Mustang 1969 et la Ford Maverick 1970.

Comme c’était le cas chez la majorité des marques américaines, une même voiture pouvait être offerte sous différents noms dans différentes divisions.

C’est le cas de la Mercury Monarch. Il s’agit d’un juste milieu entre la Ford Granada et la Lincoln Versailles avec lesquelles elle partageait châssis, mécanique et plusieurs éléments intérieurs.

De nos jours, dans une ère de VUS et de multisegments plutôt anonymes, il est amusant de s’imaginer des voisins de banlieue en train de comparer leurs montures et de se dire « Elle est bien jolie ta Granada, mais moi, j’ai opté pour la Monarch, car la Granada n’était pas aussi luxueuse ». Alors qu’au final, il s’agissait bel et bien de la même voiture. Avec un petit siège de velours et quelques moulures chromées en extra, peut-être.

Loïc nous raconte qu’il roulait nonchalamment dans son quartier lorsqu’il a aperçu cette magnifique Monarch à vendre sur le bord du chemin. Il s’était immédiatement arrêté pour aller la voir de plus près. Ce sont ses 23 000 km qui l’ont convaincu de s’en porter acquéreur.

Du haut de ses 17 ans, Loïc avait reçu plusieurs « pouces en l’air » d’approbation alors qu’il était au volant de sa Monarch, achetée neuve au concessionnaire Montcalm Mercury Lincoln du quartier Limoilou à Québec.

Voilà qui est plutôt cocasse. Lorsque Loïc avait présenté sa Mercury Monarch 1980 à son meilleur ami, celui-ci en était tombé amoureux et avait décidé de s’en trouver une aussi.

L’ami en question avait alors déniché un exemplaire de 1979, un peu moins en forme que la 1980 de Loïc, mais néanmoins fonctionnelle et plutôt charmante.

Celui-ci s’en étant lassé rapidement, Loïc avait décidé de la lui racheter. Il a donc été propriétaire de 2 Mercury Monarch simultanément!

Pour être précis, il s’agissait d’une Monarch « Special Edition » 1979 de couleur Jade métallique, 2 tons, avec intérieur vert. Ironiquement, la finition « Special Edition » était moins bien équipée que la Monarch régulière. En gros, on peut traduire l’expression en français et dire « édition en spécial »!

Cette Monarch avait été vendue neuve au concessionnaire Cousineau & Gaboury, autrefois situé au 10 200 boulevard Saint-Laurent à Montréal.

Il est quasi-impossible pour quiconque ayant plus de 30 ans de n’avoir jamais vu de voiture basée sur la plateforme K de Chrysler.

Construites sur le même châssis en versions coupé, berline, familiale et décapotable, elles ont été le pain et le beurre de la compagnie pendant plus d’une décennie.

Nous ne nous éterniserons pas sur son histoire, outre que le fait que les K-Cars étaient la réponse à la mission donnée à Lee Iacocca, soit sauver Chrysler de la faillite. Pour faire court, ce fut un franc succès.

L’ami Loïc a eu la chance de dénicher un exemplaire en parfait état d’une Dodge Aries-K LE 1987 que voici.

De couleur Twilight Blue, elle était munie d’un moteur à 4 cylindres de 2,5 litres développant 100 chevaux, celui-ci étant couplé à une boîte automatique à 3 rapports.

On peut apprécier ici la sobriété et l’élégance de sa silhouette angulaire et du souci du détail que lui confère son porte-bagages de coffre. On devine que le nombre de valises y ayant été arrimées est probablement de ZÉRO, mais il s’agit néanmoins d’une légère touche d’élégance.

Cette jolie Aries K LE 1987 a été achetée neuve au concessionnaire Automobiles Beaupré Dodge Chrysler, autrefois sis au 2400 avenue Dalton, Québec, secteur Sainte-Foy. Pour les gens du coin, cette adresse a jusqu’à tout récemment accueilli les locaux du concessionnaire Hyundai Sainte-Foy.

Sur cette image, on remarque l’état immaculé de l’intérieur de la voiture. Et pour cause!

En 2015, Loïc avait déniché cette petite perle qui n’avait parcouru, malgré ses 28 ans, que 15 000 petits kilomètres! C’est l’équivalent de 535 kilomètres par année ou de 44 kilomètres par mois!

Sur cette photo, on remarque plusieurs détails qui nous ramènent aux années 1980 : l’appliqué en faux bois du tableau de bord, le frein de stationnement au pied gauche, le légendaire volant « triangle » qui a équipé un si grand nombre de véhicules Chrysler, mais surtout l’indicateur de vitesse gradué jusqu’à… 140 km/h!

Trêve de rêve américain pour un court instant, revenons aux délices européens.

Loïc est présentement le fier propriétaire de cette superbe Renault 5 TL 1974 orange tant à l’extérieur qu’à l’intérieur!

Présentée originalement en France en 1972, les premiers exemplaires sont arrivés en Amérique du Nord en 1976.

Cela dit, bien qu’elle provienne de France tout comme l’ami Loïc, cette R5 a traversé l’Atlantique bien avant lui.

Achetée neuve dans les environs de Nice et arrivée au Québec au début des années 1980, elle a été entreposée dans une grange de la région de Trois-Rivières pour n’en ressortir qu'environ 25 ans plus tard et subir une restauration complète.

Il en prend soin depuis maintenant 8 ans mais regrette de ne pas assez l’utiliser.

L’intérieur de la Renault 5 TL 1974 est impeccable.

Une des particularités célèbres de la marque Renault sont les sièges.

Autant démunis d’options luxueuses puissent-elles être, les voitures Renault ont toujours été munies de sièges ultra confortables et ajustables de plusieurs façons.

Le rappel de la couleur extérieure s’exprime par la couleur intérieure des portes et le capitonnage des sièges.

Né en France, Loïc n’a réellement jamais développé d’attachement particulier envers la Renault 5. Il s’agissait pour lui que d’une banale citadine de base, comme les Hyundai Accent et Toyota Yaris le sont pour les nord-américains aujourd’hui.

Toutefois, une fois devenu résident du Québec, il a vite compris que la R5 était pour « nous » une voiture exotique à plusieurs niveaux.

Lorsqu’il a mis les yeux sur cette Renault 5 GTL 1985 nord-américaine, il a tout simplement eu un coup de foudre.

Il a rapidement remarqué les pare-chocs, les phares, les feux de position latéraux, bref, tous ces petits détails qui différencient la 5 nord-américaine de la 5 française.

Celle-ci est donc de 1985, fabriquée en novembre 1984, de couleur argent métallique avec intérieur en tissu gris, munie d’un moteur 4 cylindres de 1,4 litre développant 58 chevaux couplé à une transmission manuelle à 4 rapports. Achetée en 2011, elle n’avait que 37 000 km au compteur!

Du coup, on remarque la plaque d’immatriculation qui inclut le chiffre 85, soit l’année de fabrication de ladite Renault 5 de Loïc.

Mais on apprécie surtout le décalque « LE CAR » au bas des portes.

L’appellation « LE CAR » était une façon sympathique de renommer la Renault 5 pour le marché nord-américain.

Le Québec étant toujours un peu en retrait, ici, on l’appelait « Le Chameau » car elle ne consommait que très peu d’essence.

Il faut admettre que la version GTL de la Renault 5 lui donnait un look des plus aguichants pour une sous-compacte!

Avant de revenir au rêve américain, mentionnons cette Isuzu Stylus XS 1991 que Loïc a eu la chance de posséder pendant un court moment.

De couleur blanc pur avec intérieur en tissu gris, munie d’un moteur 4 cylindres de 1,6 litre développant 130 chevaux couplé à une transmission manuelle 5 vitesses, elle s’avérait plutôt performante.

Achetée et vendue en 2015 à 134 000 km, Loïc ne l’a pas gardée très longtemps. Il est toutefois très fier d’avoir possédé un modèle japonais plutôt inédit, car l’Isuzu Stylus n’a été offerte au Canada uniquement durant l’année 1991.

Elle a été achetée neuve au concessionnaire Passeport Rive-Sud au 4585, boulevard de la Rive-Sud, Saint-David.

On peut en apprendre davantage sur la Isuzu Stylus dans cet article de Germain Goyer et cet article de votre humble serviteur.

Revenons au rêve américain encore une fois!

Voici la Ford Thunderbird 1977, construite en 1976, de couleur jade métallique 2 tons avec intérieur en tissu « tricot » vert foncé.

Équipée d’un V8 de 5,8 litres accouplé à une boîte automatique à 3 rapports, les performances de cette BÊTE étaient… très décevantes.

Il faut simplement « blâmer » la récente crise du pétrole de 1973 et les nouvelles exigences gouvernementales concernant les systèmes antipollution.

Fait intéressant : son premier propriétaire l’avait achetée pour remplacer sa Ford LTD 1965 (soit 11 ans plus tard) et l’avait vendue pour ensuite se procurer une Ford Fusion 2007 (soit 30 ans plus tard!). Frugal le monsieur!

Les superbes feux arrière rectangulaires de la Thunderbird intégraient le symbole de l’« oiseau de feu ».  

Cet exemplaire a été vendu neuf au concessionnaire Automobiles Laurentide Inc., du 25, rue Dorchester à Québec.

Poursuivons l’exploration de la collection riche et variée de Loïc avec cette sublimissime Buick Electra Park Avenue Limited 1976.

Difficile de faire mieux en termes de paquebot américain!

De couleur Judicial black avec intérieur en velours matelassé de couleur sandstone, il s’agissait du luxe ultime pour Buick à cette époque.

Son moteur était gigantesque : un V8 de 7,5 litres développant 205 chevaux. Très peu puissant pour une aussi grosse cylindrée et à peine suffisant pour mouvoir les 2300 kilos (5070 livres) de ce mastodonte.

Une seule photo et tellement à dire!

On est en 1976. C’est l’année des Olympiques de Montréal, c’est Nadia Comaneci, Lévesque est premier ministre du Québec, Trudeau Père est premier ministre du Canada… et si vous avez bien suivi votre leçon d’histoire un peu plus tôt dans cet article, c’est en 1976 que la Renault 5 est débarquée au Québec!

Pendant ce temps, Buick vend la Electra Park Avenue Limited dans ses concessionnaires à une clientèle sélect.

Que remarque-t-on sur cette photo?

  • L’absence de pilier B (central) qui fait de cette Electra une « hard-top». Davantage répandu sur les modèles coupés 2 portes que sur les berlines 4 portes, il se veut d’une grande élégance et favoriserait l’aération de l’habitacle. L’IIHS (Insurance Institute for Highway Safety) existait déjà, mais on comprend que les tests de collisions latérales n’étaient pas encore devenus une priorité.
  • Le rembourrage des sièges est simplement hallucinant, dignes des matelas les plus luxueux des hôtels 5 étoiles!
  • La console centrale, le volant garni d’une fine ligne de bois, les buses de ventilation chromées, tout est empreint d’élégance.

Un dernier regard sur la silhouette élégante de la Buick Electra Park Avenue Limited 1976.

Son équipement était tout aussi impressionnant pour l’époque!

  • Intérieur haut de gamme en velours molletonné (dont il a déjà été question) ;
  • Voûte de toit en suède ;
  • Console centrale ;
  • Air climatisé automatique ;
  • Régulateur et limiteur de vitesse ;
  • Phares avec inverseur route/croisement automatique ;
  • Radio AM/FM à 4 haut-parleurs (c’était encore une option dans certaines voitures des années 1990!) ;
  • Groupe électrique complet ;
  • Coffre à fermeture motorisée (il fallait simplement abaisser le couvercle jusqu’à sa base et un système électrique assurait son verrouillage).

Si on se concentre sur les marques américaines, nous avons déjà couvert les « Big Three », soit Chrysler avec la Dodge Aries, Ford avec les Mercury Monarch et la Thunderbird et bien sûr General Motors avec la Buick Electra.

Et si on revenait à Chrysler?

L’ami Loïc, on se rappelle, est un passionné de Citroën et de Renault depuis sa tendre enfance.

Amateur de contrastes et d’extrêmes, il a également possédé cette magnifique Chrysler Imperial LeBaron 1971.

Mention spéciale à sa plaque d’immatriculation incluant le chiffre 71. Si vous êtes un employé d’un centre de services de la SAAQ, vous ne voulez avoir pas Loïc comme client!

Loïc nous confie que cette Chrysler Imperial LeBaron 1971 est à ce jour la voiture la plus propre qu’il n’a jamais possédée.

Il l’avait remarquée dans des expositions de voitures anciennes et lorsqu’il a été mis au courant du décès de son propriétaire, il avait communiqué avec la femme de celui-ci. Cela peut sembler lugubre comme récit, mais c’est ainsi que se trament plusieurs transactions dans le domaine de la voiture de collection. Au moins, on sait que cet exemplaire d’Imperial est tombé entre de bonnes mains.

Mention spéciale à ses cache-phares à motorisation électrique encore parfaitement fonctionnels.

De couleur Midnight Blue métallique à l’extérieur, elle bénéficie d’une sellerie bleue mélangeant tissu et cuir.

Cette Imperial LeBaron est équipée d’un moteur V8 de 7,2 litres et bien sûr d’une transmission automatique à 3 rapports.

Loïc l’a achetée en 2015 alors qu’elle avait parcouru 120 000 kilomètres.

Il nous confie qu’elle roulait comme une neuve.

Puisque toute bonne chose a une fin, nous concluons avec cette Cadillac Fleetwood Sixty-Special Brougham 1972.

Le terme « Brougham » a été utilisé pendant plusieurs années chez General Motors et il n’est pas simple de le prononcer. En « bon Québécois », on a tendance à dire « BROUE GAMME », mais on doit plutôt le prononcer comme un bruit de moteur : « BROOOAM ».

Loïc s’était procuré cette fantasque barge mobile alors qu’il n’avait que 19 ans, tanné des performances décevantes de sa Mercury Monarch 1980.

Pour l’anecdote, l’auteur de ces lignes conduisait une Ford Festiva 1993 turquoise fluo alors qu’il avait 19 ans.

 La Cadillac Fleetwood Sixty-Special Brougham 1972 (construite en octobre 1971) de l’ami Loïc est de couleur Sable black avec intérieur en tissu et cuir bleu Matador.

Elle était équipée d’un moteur V8 de 7,7 litres développant 220 chevaux accouplé à une transmission automatique à 3 rapports.

Le luxe est omniprésent dans ce véhicule.

On remarque les lampes de lecture, les repose-pieds, les vitres à commandes électriques (option encore très rare en 1972!) et les feux de position dans les portes qui assuraient la sécurité de ses occupants au moment de leur descente.

Nous ne lui avons pas posé la question, mais si on considère que Loïc avait 19 ans alors qu’il en était propriétaire, si la banquette arrière de cette Fleetwood pouvait parler, que nous raconterait-elle?

L’auteur de ces lignes a subtilement mentionné avoir été propriétaire d’une Ford Festiva 1993 turquoise fluo alors qu’il avait 19 ans.

Ne voulant pas passer pour un menteur, la voici, dans toute sa splendeur.

Sur ce, je vous dis… à bientôt!