Projet Mustang 1967: Décomposée

Publié le 29 novembre 2013 dans Voitures anciennes par Alain Morin
Voici notre Mustang telle que nous l'avons achetée. On la voit ici à l'EMEMM, quelques heures avant le début de sa restauration

Depuis le temps qu’on vous en parle, on y arrive! La restauration de notre Mustang décapotable 1967 a enfin débuté. Mais si vous vous attendiez à des résultats exceptionnels… vous allez être déçu.Tout d’abord parce que nous en sommes à la phase du démontage, ce qui n’a rien de spectaculaire. De plus, à cause des horaires des élèves à respecter, les choses ne vont pas aussi vite que s’il y avait une équipe permanente dédiée à la cause Mustang 1967. Au moins, selon Daniel Charron, professeur en carrosserie à l’EMEMM (École des métiers en équipement motorisé de Montréal), les élèves qui travaillent au démantèlement sont très, très motivés.

Pour éviter les « Me semble que ça allait avec ça… »

Le démontage n’est pas la partie la plus excitante d’une restauration, certes, mais si elle est mal menée, tout le projet ira de travers. Premier conseil aux jeunes étudiants « PRENEZ DES PHOTOS » « PIS PRENEZ-EN EN MASSE! » Chaque étape du démantèlement doit être accompagnée de photos. Lors de l’assemblage (au Québec, cette étape est communément appelée « r’monter l’char »), les photos seront fort utiles. On a beau avoir une mémoire d’éléphant de 10 terragigs (eh oui, les éléphants sont rendus là), il est impossible de se souvenir de tout. Aussi, durant le démontage, il est préférable de noter tout ce qui cloche sur la voiture. J’entends certaines méchantes langues murmurer dans notre dos que ça irait plus vite de noter tout ce qui fonctionne sur notre Mustang…

Bon, on a un parechoc dans les mains. On fait quoi avec? On ne le garroche pas au bout de nos bras sous prétexte que, de toute façon, il est magané et il sera restauré. Tout comme on ne forme pas un gros tas de pièces en tôle, en chrome, de boutons, de boulons, de bouchons, de pompes diverses, de tuyaux, etc. Chaque pièce doit être identifiée en indiquant ses liens avec la pièce maitresse. Certaines de ces pièces sont irrécupérables, d’autres réparables, d’autres n’auront besoin que d’un coup de chiffon.

Reculer pour mieux avancer

Au moment d’écrire ces lignes, notre Mustang ne pèse plus grand-chose. Le moteur, la transmission, l’habitacle, le toit, le sous-châssis avant, les suspensions, le réservoir d’essence, le capot, le couvercle du coffre et les portières ne font plus partie de la voiture. Il reste encore le tableau de bord et le filage à démonter et le parebrise à enlever. Des détails, quoi.

Prochaine étape, la restauration du châssis. Enfin, au lieu de voir une voiture se décomposer, on commencera à voir les progrès. On vous en reparle!